Depuis une semaine les passions françaises se déchaînent autour d’un monument municipal à la gloire de Jean-Paul II. La guerre des deux France est relancée, entre les tenants d’un gallicanisme mêlant de manière anachronique foi et politique et des enragés qui considèrent la religion comme l’aliénation suprême des esprits. En cause, la laïcité, autant mal comprise par les uns que par les autres.
Juriste, formateur et dirigeant associatif, je vous propose sur ce blog quelques réflexions en lien avec mes activités
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mardi 31 octobre 2017
jeudi 26 octobre 2017
Le pape ça va, avec une croix bonjour les dégâts.
Après plusieurs décisions contradictoires, et dans la ligne de sa jurisprudence sur les crèches d’octobre 2016, le Conseil d’Etat a tranché sur l’installation d’une croix en surplomb d’une statue du pape Jean-Paul II érigée sur une place communale. Un contentieux bretonnant, mâtiné de libre pensée et de prosélytisme, où rien ne nous sera épargné à part le mot « ostentatoire », finalement écarté.
Une croix ostentatoire sur une statue monumentale
Une statue du Pape Jean-Paul II, offerte par le sculpteur Zurab Tsereteli (personnalité plutôt sulfureuse), a été inaugurée en décembre 2006 (oui oui, 2006), sur la place portant son nom. Depuis lors, un collectif de défenseurs de la laïcité n’avait eu de cesse d’obtenir son retrait. Face à eux, l’association « Touche pas à mon Pape ».
mardi 14 janvier 2014
Dieudonné : la République a-t-elle vraiment gagné Monsieur Valls ?
« C’est une victoire de la République ! » proclamait il y a peu notre Ministre de l’Intérieur à l’issue de ce que les gazettes dénomment la « jurisprudence Dieudonné ». Quelle victoire mes amis ! Un spectacle venait d’être interdit.
Ne nous trompons pas de débat. Sur le fond en effet, comment ne pas se féliciter que notre République ne tolère pas qu’on s’en prenne aux plus faibles, qu’on se moque des pages les plus sombres de notre histoire, qu’on les nie. Comme un phare, dans une période marquée par une certaine vacuité morale, la France rappelle au monde que l’humanité est la limite de la liberté. « Et qui c’est qu’on appelle ? » Le juge administratif, pour sûr, qui chasse les fantômes de l’abomination.
lundi 17 juin 2013
Le pape, Domenech et les parlementaires
Ce n’est un secret pour personne, le Pape a reçu à leur demande une délégation de parlementaires français, et leur a rappelé que leur engagement avait un sens, et qu'au-delà du côté technique de leur mission, qu’ils devaient voter en "cherchant toujours le bien de la personne en promouvant la fraternité" (le verbatim du discours du Pape François). Voyant-là une attaque en règle entre autres contre le mariage pour tous, le landernau médiatique s’est enflammé, au point même que Raymond Domenech commette lui aussi son tweet imbécile assassin :
Alors, cher Monsieur Domenech, sachez que rappeler quelque chose c’est affirmer avec vigueur une certitude documentée. Dès lors, vous pouviez vous garder de « rappeler » ainsi une vérité dans fondement, bref une monumentale tautologie sans aucun sens. Ensuite, vous conviendrez que votre truc, c’est le football, même si beaucoup l’ont oublié. Alors, si vous rappelez, rappelez des règles, rappelez... tiens, le respect que l’on doit aux arbitres et aux entraîneurs face aux starlettes des pelouses au chevet des échauffourées du weekend sur les terrains amateurs. Mais ne rajoutez pas vainement votre tweet menaçant aux échos d’un papebashing sans lendemain. A vrai dire, vous n’avez pas suscité beaucoup de réactions, sinon le présent billet d’un supporter de rugby tombé par hasard sur votre "rappel" ridicule incongru.
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