mardi 13 novembre 2012

Ah les cons, s’ils savaient…

Je disais il y a peu à une étudiante qui s’enflammait sur la question du mariage que c’était sans doute un beau combat, gagné d’avance. Qu’il serait sans doute plus utile qu’elle manifeste contre les violences faites aux femmes et pour l’égalité salariale car ces sujets sont des marques d’un mal profond de notre société. Elle n’a pas compris… Voilà bien l’effet « flanby ». Jadis le juste combat contre la peine de mort éclipsait la détresse économique de notre pays, soignée à coup de dévaluation monétaire et d’inflation.

Mesurez l’écart. Comme on ne peut rien faire sinon augmenter les taxes, aujourd’hui pour obtenir du peuple le silence, on jette de nouveau les chrétiens dans l’arène, on encourage la nation à s’intéresser à l’élection d’un chef de parti… et la médiatisation du crêpage de chignons entre LGBTQ et cathos couvre d’une chape bruyante l’absence d’une possible réflexion sur les fondamentaux d’un vivre ensemble partagé. Et le temps passe…


La vérité, c’est que c’est Munich tous les jours. Et je ne parle pas du Bayern de Ribéry. Chaque jour qui passe nous cédons, nous acceptons parfois l’inacceptable car nous avons la certitude de sauver l’essentiel : nous vivons en démocratie, nos diplômes mènent à l’emploi et les courses sont moins chères à l’hyper. Et Daladier de murmurer « Ah les cons… s’ils savaient ».

[instant #théorieducomplot] Ces 3 certitudes sont le fruit d’une manipulation de grande envergure orchestrée autour de 3 syllogismes implacables dont nous sommes à la fois les victimes et les complices. Les dénoncer reviendrait à mettre notre pays à feu et à sang, privé de toute espérance.

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Cordialement,
Marc Guidoni