lundi 16 août 2010

Comment couler sa boîte ?

Suite de ma petite série décalée consacrée au management. Aujourd’hui, nous explorons les arcanes de la stratégie d’entreprises, avec des conseils indispensables glanés auprès des plus grands spécialistes de la finance. Ainsi, Gautier Girard propose sur son site consacré à la création d’entreprise un impertinent billet consacré à " Comment faire faillite ". Ode à ceux qui aiment aller dans le mur, et y aller en klaxonnant, il présente 5 solutions à l’efficacité redoutable pour les candidats au suicide économique.




Règle n°1 : NE PAS CHERCHER DE NOUVEAUX CLIENTS

Chacun sait que la réussite d’une entreprise est liée à sa capacité à trouver des clients, à les fidéliser et à les renouveler. Mais tout le monde a aussi observé que les démarches de prospection sont onéreuses et qu’il est impossible de mesurer les retombées d’une action de communication. Bref, chercher des clients que l’on n’est pas sûr de trouver coûte trop cher. Il est urgent d’arrêter.

Règle n°2 : NE PAS INNOVER

Pour sortir des nouveautés, il faut des idées et du temps. En plus, on n’est pas sûr du résultat, alors que le produit actuel marche. Donc, pourquoi changer quoi que ce soit ? A la limite, on peut engager quelques euros dans la présentation du produit, faire du neuf avec du vieux. Tout le reste est trop risqué.

Règle n°3 : NE PAS ANTICIPER

Les spécialistes de la faillite conseillent une vision à 10 jours, grand maximum. Il suffit de s’appuyer sur les indices de confiance de MétéoFrance. Plus on s’aventure loin, plus on a de chances de se tromper.Il existe des tas de méthodes pour organiser et réguler l’activité de l’entreprise. Des outils et logiciels font florès pour aider les managers à bâtir des tableaux de bord, des procédures … Mais faut-il vraiment s’intéresser aux chiffres ?

Règle n°4 : LE CLIENT A TOUJOURS TORT

D’aucun ont longtemps prétendu que c’est au client de dire qu’il est satisfait d’un produit, pas à son fournisseur. Quelle erreur : qui est le client pour juger de la qualité des produits d’une entreprise ? Il n’est pas expert des services ou du produit qu’il se procure après tout ! Sinon, il n’en n’aurait pas besoin. Est-ce qu’il a passé autant de temps que nous à le concevoir, à l’expérimenter, à le fabriquer ? Non ! C’est donc définitif : le client a toujours tort. Fi des suggestions, réclamations ou autres. Qu’ils aillent voir ailleurs !

d’après « 5 façons de couler votre entreprise », www.gautier-girard.com

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Cordialement,
Marc Guidoni