jeudi 7 janvier 2010

Les républicains orphelins de Philippe Séguin



Philippe Seguin est mort dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 janvier à son domicile des suites d'une crise cardiaque [...] Ancien ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, il a été président de l'Assemblée nationale française de 1993 à 1997 et président du RRPR de 1997 à 1999.

Sa carrière politique commence en 1978 quand il est élu député des Vosges, mandat qu'il conservera jusqu'en 2002. En 1981, il se distingue en étant l'un des rares députés d'opposition à soutenir l'abolition de la peine de mort. En mars 1986, lors de la période de cohabitation et dans le gouvernement de Jacques Chirac, il devient ministre des Affaires sociales et de l'emploi. Fidèle à une certaine tradition gaulliste, il craint pour la souveraineté et l'indépendance de la France. Il devient de fait le chef de file du non à Maastricht et François Mitterrand, Président de la République, accepte un débat télévisé avec lui.
Il joue un rôle clé dans la campagne présidentielle de Jacques Chirac de 1995 et insiste pour imposer le thème de la fracture sociale. Après l'élection de Jacques Chirac, il reste à la tête de l'Assemblée nationale et prend la tête du RPR en juillet 1997.
Il s'éloigne alors peu à peu de Jacques Chirac qui s'inquiète de ses éventuelles ambitions présidentielles pour 2002. En 2002, Philipe Seguin refuse d'intégrer l'UMP nouvellement créé et se retire de la vie politique. Il réintégre alors la Cour des comptes dont il devient premier président en juillet 2004. Il refuse un poste au gouvernement que lui propose Nicolas Sarkozy en 2007.

extraits d'un billet consulté sur slate.fr
photo web-libre.fr

2 commentaires:

  1. petite erreur sur la date de la mort, sans quoi il serait encore de ce monde... Mais il n'en reste pas moins qu'on perd là un homme de valeur. Vincent du Var-

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  2. merci Vincent, j'ai fait le nécessaire ...

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Marc Guidoni